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cop 21 - Page 2

  • Le pari ambigu de la coopération climatique

    La conférence de Paris sur le climat, dite Cop 21, a été un succès diplomatique, mais ses implications réelles sur le terrain ne sont pas si évidentes. Une prise de conscience mondiale était attendue, elle est nécessaire, mais doit être prolongée par des mesures concrètes. Pour cela, il faut que le traité soit ratifié, ce qui peut prendre de longs mois. Il faut aussi que les engagements pris se traduisent dans les faits, et que les états aillent au-delà de ces engagements qui sont reconnus comme insuffisants pour atteindre l'objectif visé.

    La douceur de ce mois de décembre ne préjuge pas à elle seule d'un réchauffement climatique. Mais des stations de ski sans neige et une température encore plus décalée en Russie que dans le reste du Monde donnent une (toute) petite idée de ce qui nous attend sans un changement radical de nos comportements.

    Voici des extraits d'une analyse d'un blog du Monde Diplomatique sur la Cop21 :

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  • COP21 : et maintenant tout commence

    A l’issue de deux semaines d’intenses négociations, les Etats réunis à Paris dans la cadre de la COP21 viennent d’adopter le premier accord universel sur le climat. S’il ne résout pas tout, il donne néanmoins quelques signaux positifs. Décryptage de FNE.(France Nature Environnement) .

    Les Etats les plus vulnérables peuvent encore espérer

    En mentionnant l’objectif de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et de poursuivre celui de 1,5 °C, l’accord répond à la demande des pays les plus vulnérables. En effet, les rapports du GIEC prévoient la submersion de nombreux archipels du Pacifique et de nombreuses zones côtières si l’on se contente de l’objectif des 2°C.

    Sans cap, aucun vent n’est favorable

    L’objectif de long terme de 2°C à l’horizon 2100 nécessite un objectif intermédiaire qui donne un signal clair aux économies et aux investisseurs. On attendait de l’accord qu’il fixe ce cap. Mais la formulation retenue est complexe, alambiquée  et manque d’ambition. Elle mentionne notamment un « pic d’émission dès que possible ». Par ailleurs, il n’est aucunement fait mention des énergies fossiles dans le texte. On s’attaque à un mal sans jamais mentionner la cause.

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  • Agriculture et climat : sortir du cercle vicieux

    Communiqué de Greenpeace

    La COP21 et le greenwashing, c’est une grande histoire d’amour. Interbev, L’interprofession bétail et viandes arriverait presque à nous faire croire que manger beaucoup de viande, c’est bon pour le climat. Trêve de bobards, voilà quelques éléments pour mieux comprendre le débat.

    L’agriculture, avec la forêt, contribue à un quart des émissions de GES d’après le GIEC

    Les émissions agricoles sont principalement liées à l’élevage et à la gestion des sols et des nutriments (c’est-à-dire à l’apport d’engrais de synthèse pour nourrir les sols).

    Avec au moins 14% des émissions globales de GES d’après la FAO, l’élevage est particulièrement incriminé. Il est difficile d’avoir un chiffre exact notamment car une partie importante de la déforestation est due à l’élevage (pour des pâturages ou pour produire du soja destinés à l’alimentation animale), mais aussi de par la complexité de ces filières. Certains rapports qui prennent en compte la respiration des troupeaux amènent ainsi la part de l’élevage à 30,8% des émissions globales de GES.

    Au niveau français, l’agriculture représente environ 21% des émissions françaises de GES avec la fertilisation des sols (notamment les engrais de synthèse), la fermentation entérique (qui correspondent en fait aux rots et flatulences des vaches), les déjections animales et la consommation d’énergie. L’alimentation représente environ 15% des émissions avec la fabrication d’emballage, la transformation, le transport, les déchets alimentaires…

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  • Jour 4 de la COP21 : lentement, quelques avancées pointent leur nez

    En ce quatrième jour de COP21, ce sont toujours les négociateurs qui tiennent la barre au Bourget. Aujourd’hui, quelques petites avancées dans les négociations. France Nature Environnement fait le point.

    Money, money money : un pas en avant, un pas en arrière

    En matière de financement, le think tank américain « World Ressources Institute », spécialisé dans l’environnement et les questions climatiques revient sur 6 points qui résument assez bien l’essentiel des tenants et aboutissants des discussions :
    - la confirmation que les flux financiers en faveur des pays en voie de développement vont se poursuivre,
    - la reconnaissance qu’un plus grand nombre de pays contribue à ce financement,
    - l’augmentation des budgets pour l’adaptation, terme qui désigne les changements opérés dans des secteurs ou sur des territoires afin que ces derniers puissent faire face aux bouleversements climatiques
    - une utilisation plus efficace des fonds pour le climat avec notamment moins d’intermédiaires
    - une révision périodique des montants de ces fonds afin d’augmenter régulièrement ces flux financiers.
    - un signal politique fort sur le fait qu’il faut rediriger les millions de milliards d’investissements de l’économie mondiale vers la transition écologique et énergétique.

    Si l’on pointe le curseur sur la question du financement avant 2020 et ses fameux 100 milliards de dollars par an promis par les pays riches à Copenhague en 2009, les pays riches semblent enfin disposés à faire des efforts. En témoigne l’annonce du président Hollande au sujet de l’aide aux pays africains en début de semaine. Pour les pays riches on s’approcherait du montant de Copenhague. Mais selon les pays les moins avancés, la méthodologie de comptabilisation qui évalue les engagements financiers des pays développés proposée par l’OCDE n’est pas fiable… Le compte n’y serait pas. Malgré ces postures différentes, un compromis semble poindre son nez.

    Dans le même temps, les discussions sur les financements post 2020 se poursuivent mais dans une atmosphère beaucoup plus tendue. Les avancées se font attendre.

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  • BAL D'OUVERTURE AU BOURGET

    Communiqué de Greenpeace ;

    COP21 : jour 1. Entre tentatives de Greenwashing et discours solennels des chefs d’Etat, ce premier jour a permis de prendre un peu la température de cet éphémère temple mondial du climat, dressé pour l’occasion au Bourget. Tout est ouvert, tout reste à faire. Après le propos liminaire des chefs d’Etat hier, les négociateurs se mettent au travail aujourd’hui pour développer le brouillon d’accord proprement dit, encore troué de mille parenthèses.

    Greenwashing

    Le parcours initiatique vers le centre du Bourget est assez instructif de l’état du monde dans lequel nous nous trouvons. D’abord, il faut croiser une pléiade interminable d’hommes en armes et d’agents de sécurité onusiens qui ressemblent à des shérifs américains. A la descente des bus affrétés spécialement pour rallier le centre des négos, des étals de pommes barrent le passage. Des fruits cabossés ? Pensez-vous ! Les pommes rutilantes et régulières de Carrefour.

    Une fois les portiques de sécurité franchis, il faut faire face à la tentative d’hypnose du CAC 40 : de grands panneaux encadrent le passage, sur lesquels sont accrochés tous les logos des sponsors officiels de la COP21 – ceux qui avaient les moyens de financer l’événement avec des capitaux privés, comme Engie, AXA, LVMH, Sanofi, L’Oréal, Carrefour, etc.

    Pendant ce temps-là, dans Paris, 600 affiches publicitaires de ces mêmes sponsors, parmi les plus grands pollueurs pour la plupart, étaient détournées par un collectif militant : “Roulez plus propre. Du moins en apparence”, disait ce slogan détourné d’une célèbre marque de voiture. Manière de dérégler la petite musique de la marchandise, et de dévoiler les dégradations qu’elle inflige continument à notre environnement.

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  • COP 21 : Deux semaines pour limiter le réchauffement planétaire

    Du 30 novembre au 11 décembre se tiendra la conférence climat de Paris (COP21). Tandis que les rapports officiels (GIEC, PNUE) et les événements climatiques à travers le monde ne cessent de rappeler l’urgence à agir, cette 21ème conférence des parties à la convention climat de Nations Unies a pour objectif de limiter le réchauffement planétaire sous la barre des 2°C afin d’éviter des conséquences irrémédiables. Ce grand événement international est l’occasion pour la société civile de se mobiliser et de porter ses demandes. Présentation des attentes et du dispositif de FNE.

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  • Un échec n'est pas envisageable

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    Dessin de Riss pour Charlie-Hebdo